Le Conflit :Hildegard GOSS-MAYR (née en 1930)

        Hildegard GOSS-MAYR dont l’action est inséparable de celle de Jean GOSS (qu’elle épouse en 1958), autrichienne, est un témoin majeur de la non-violence évangélique dans le monde. Elle est la fille du fondateur de la branche autrichienne du MIR (Kaspar MAYR), autant dire qu’elle s’est nourrie d’une tradition pacifiste familiale. Présidente d’honneur du Mouvement International de la Réconciliation (MIR) et membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie et de celui de la Coordination international pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Philosophe, écrivaine, militante de la paix, elle s’engage contre la guerre et pour la libération par la non-violence dès les heures sombres de l’Anschluss, du nazisme et de la Seconde Guerre Mondiale. Ayant fait ses études de philosophie à Vienne et à New Haven aux Etats-Unis, elle est la première femme à obtenir son doctorat  sub auspiciis en 1953 à l’université de Vienne.

Après avoir participé au rapprochement ente l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest dans les années 1950, elle obtient des pères conciliaires de Vatican II une reconnaissance de l’objection de conscience. Elle travaille ensuite en Amérique latine pour la construction d’un mouvement non-violent, collaborant avec Dom Hélder CÂMARA, Adolfo PEREZ ESQUIVEL, Dom Antonio FRAGOSO, évêque de Crateus (Brésil), puis plus tard avec Oscar ROMERO, archevêque de San Salvador.

Elle a un rôle déterminant, avec Jean GOSS, dans la préparation de la révolution non-violente aux Philippines (People Power) en 1986.

Elle forme de nombreux groupes à la non-violence active dans de nombreux pays, en Europe, dans les deux Amériques, en Asie et en Afrique.

Très peu de textes, dans l’ensemble de cet auteure,  rédigés pour la plupart en allemand, sont traduits en français.

 

Hildegard et Jean GOSS-MAYR, Une autre révolution, Violence des non-violents, Cerf, 1969 ; Evangile et luttes de paix : séminaire d’entrainement à la non-violence évangélique et ses méthodes d’enseignement, Bergers et Mages, 1989 ; Une révolution pour tous les hommes libres, Toulouse, Centre d’information pour l’ouverture au tiers-monde, 1969? ;

Hildegard GOSS-MAYR, Oser le combat non-violent aux côtés de Jean Goss, Cerf, 1998 ; Jean Goss, Mystique et militant de la non-violence (avec Jo HANSSENS, Namur, Fidélité, 2010.

Richard DEATS, Marked for life. The Story of Hildegard Goss-Mayr, Hyde Park, New York, New City Press, 2009. Gérard HOUVER, Jean et Hildegard GOSS : la non-violence, c’est la vie, Cerf, 1981.

Le Conflit Hubert CAMON (1855-1942) Le général français Hubert CAMON est avec Jean COLIN, l’un des deux auteurs de stratégie militaire les plus importants de la période de l’immédiat avant Première Guerre Mondiale. Avec La guerre napoléonienne, les systèmes d’opérations et La guerre napoléonienne, précis des campagnes en deux tomes (1925) il rivalise avec les auteurs allemands et se livre à une critique de CLAUSEWITZ. Il fait partie du renouveau de la pensée stratégique française d’après 1905. Polytechnicien, sortit dans l’artillerie, capitaine en 1884, il passe par l’École de guerre, devient chef d’escadron en 1898, puis enseigne l’art militaire à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie à partir de décembre 1890. Nommé lieutenant-colonel, il dirige l’Ecole d’artillerie du 10e corps en 1905. Devenu colonel !1909) puis général de brigade (1913), il prend le commandement de l’artillerie du 14e corps. Pendant la Première Guerre mondiale, il prend le commandement de la surveillance de la fabrication des matériels et projectiles de l’artillerie lourde. Admis au cadre de réserve en février 1917, il poursuit ses réflexions stratégiques. Ses premiers écrits concernent la technique de la téléphonie militaire et l’organisation du commandement (Nouveaux appareils de téléphonie militaire, Revue d’artillerie, 1885 ; Le commandement et ses auxiliaires, 1893) édités chez Berger-Levrault, habitué des éditions d’études militaires. A partir de 1890, il livre ses premières pages sur la guerre napoléonienne et la bataille. Féru comme beaucoup des études évolutionnistes (plus ou moins bien comprises), il remarque que les principales entrées en campagne de NAPOLÉON reproduisent un même schéma. Faisant la même remarques sur ses principales batailles, il tente de connaitre les méthodes, les systèmes qui avaient assuré ses victoires, à la lumière par exemple des 32 volumes de la Correspondance de NAPOLÉON. Il étudie de près tous les ordres de mission et estime y trouver d’autres enseignements que ceux qu’avaient dégagé CLAUSEWITZ. Comme l’Empereur n’a jamais fait un exposé complet de ses systèmes de batailles (beaucoup d’ordres étant oraux), il entreprend des recherches d’autres sources, notamment chez ses généraux et maréchaux, dont beaucoup ont publié leurs mémoires. Hubert CAMON constate alors que NAPOLÉON n’avait que deux système de manoeuvre et deux système correspondants de bataille qu’il modifie souvent. Comparant ces plans à des systèmes abstraits, il recherche dans quelle mesure et comment ils en différaient. Avant de mettre au point les analyses de campagne par lesquelles il y était arrivé, il fait publier une petite brochure en 1899, La bataille napoléonienne. Les écrivains militaires de l’époque la reçoivent sans indulgence. Ils critiquent la comparaison avec des organismes vivants qui, par accident, ne se développent pas toujours normalement. Lorsqu’il est nommé en décembre 1900 professeur au cours d’art militaire à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie, il reprend les études de ces batailles. Inlassablement, il peaufine ses analyses et approfondi non seulement l’étude des stratégies de NAPOLÉON, dont il possède plus d’informations que CLAUSEWITZ en fin de compte, insiste pour qu’on lise CLAUSEWITZ sérieusement sans en faire un stratégiste uniquement napoléonien, l’attaque lorsque tout le monde se focalise un peu trop sur lui, le défend lorsqu’on le délaisse un peu trop : tout CLAUSEWITZ pourrait-on dire, mais rien que CLAUSEWITZ. Il poursuit ensuite sur sa lancée après la Première Guerre mondiale, décortiquant ce que l’état-major allemand a compris et appliqué (incomplètement) du célèbre stratégiste et met en relief des erreurs du commandement de l’ennemi alors vaincu. Pour revenir en fin de carrière encore sur la stratégie napoléonienne. Loin d’être un va-t-en guerre surtout à la fin de la Grande guerre, il met l’accent sur l’aspect en ultime recours de la guerre pour traiter de la politique, rejoignant ainsi un des enseignements majeurs de CLAUSEWITZ sur le rapport entre les deux. S’il est moins étudié officiellement dans les écoles de guerre (il n’est pas méconnu aux Etats-Unis) que d’autres auteurs, il semble bien que ses livres soient pourtant très lus. Des écrits du général DE GAULLE l’indiquent et certaines manoeuvres militaires contemporaines s’en inspirent également (« manoeuvres sur les arrières »…). Hubert CAMON, La guerre napoléonienne, Les sytème d’opérations, Théorie et technique, Economica, 1996 ; Précis des compagnes, La guerre napoléonienne, Editions Historiques Teissèdre, Collection du Bicentenaire de l’épopée impériale, 1999. Bruno COLSON, Camon ou l’exégète de Napoléon, préface à la réédition de La guerre napoléonienne., Les systèmes d’opérations, Economica, Bibliothèque stratégique, 1996.

   Le général français Hubert CAMON est avec Jean COLIN, l’un des deux auteurs de stratégie militaire les plus importants de la période de l’immédiat avant Première Guerre Mondiale. Avec La guerre napoléonienne, les systèmes d’opérations et La guerre napoléonienne, précis des campagnes en deux tomes (1925) il rivalise avec les auteurs allemands et se livre à une critique de CLAUSEWITZ. Il fait partie du renouveau de la pensée stratégique française d’après 1905.

Polytechnicien, sortit dans l’artillerie, capitaine en 1884, il passe par l’École de guerre, devient chef d’escadron en 1898, puis enseigne l’art militaire à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie à partir de décembre 1890. Nommé lieutenant-colonel, il dirige l’Ecole d’artillerie du 10e corps en 1905. Devenu colonel !1909) puis général de brigade (1913), il prend le commandement de l’artillerie du 14e corps. Pendant la Première Guerre mondiale, il prend le commandement de la surveillance de la fabrication des matériels et projectiles de l’artillerie lourde. Admis au cadre de réserve en février 1917, il poursuit ses réflexions stratégiques.

Ses premiers écrits concernent la technique de la téléphonie militaire et l’organisation du commandement (Nouveaux appareils de téléphonie militaire, Revue d’artillerie, 1885 ; Le commandement et ses auxiliaires, 1893) édités chez Berger-Levrault, habitué des éditions d’études militaires.

A partir de 1890, il livre ses premières pages sur la guerre napoléonienne et la bataille. Féru comme beaucoup des études évolutionnistes (plus ou moins bien comprises), il remarque que les principales entrées en campagne de NAPOLÉON reproduisent un même schéma. Faisant la même remarques sur ses principales batailles, il tente de connaitre les méthodes, les systèmes qui avaient assuré ses victoires, à la lumière par exemple des 32 volumes de la Correspondance de NAPOLÉON. Il étudie de près tous les ordres de mission et estime y trouver d’autres enseignements que ceux qu’avaient dégagé CLAUSEWITZ. Comme l’Empereur n’a jamais fait un exposé complet de ses systèmes de batailles (beaucoup d’ordres étant oraux), il entreprend des recherches d’autres sources, notamment chez ses généraux et maréchaux, dont beaucoup ont publié leurs mémoires. Hubert CAMON constate alors que NAPOLÉON n’avait que deux système de manoeuvre et deux système correspondants de bataille qu’il modifie souvent. Comparant ces plans à des systèmes abstraits, il recherche dans quelle mesure et comment ils en différaient.

Avant de mettre au point les analyses de campagne par lesquelles il y était arrivé, il fait publier une petite brochure en 1899, La bataille napoléonienne. Les écrivains militaires de l’époque la reçoivent sans indulgence. Ils critiquent la comparaison avec des organismes vivants qui, par accident, ne se développent pas toujours normalement. Lorsqu’il est nommé en décembre 1900 professeur au cours d’art militaire à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie, il reprend les études de ces batailles. Inlassablement, il peaufine ses analyses et approfondi non seulement l’étude des stratégies de NAPOLÉON, dont il possède plus d’informations que CLAUSEWITZ en fin de compte, insiste pour qu’on lise CLAUSEWITZ sérieusement sans en faire un stratégiste uniquement napoléonien, l’attaque lorsque tout le monde se focalise un peu trop sur lui, le défend lorsqu’on le délaisse un peu trop : tout CLAUSEWITZ pourrait-on dire, mais rien que CLAUSEWITZ. Il poursuit ensuite sur sa lancée après la Première Guerre mondiale, décortiquant ce que l’état-major allemand a compris et appliqué (incomplètement) du célèbre stratégiste et met en relief des erreurs du commandement de l’ennemi alors vaincu. Pour revenir en fin de carrière encore sur la stratégie napoléonienne.

Loin d’être un va-t-en guerre surtout à la fin de la Grande guerre, il met l’accent sur l’aspect en ultime recours de la guerre pour traiter de la politique, rejoignant ainsi un des enseignements majeurs de CLAUSEWITZ sur le rapport entre les deux. S’il est moins étudié officiellement dans les écoles de guerre (il n’est pas méconnu aux Etats-Unis) que d’autres auteurs, il semble bien que ses livres soient pourtant très lus. Des écrits du général DE GAULLE l’indiquent et certaines manoeuvres militaires contemporaines s’en inspirent également (« manoeuvres sur les arrières »…).

Hubert CAMON, La guerre napoléonienne, Les sytème d’opérations, Théorie et technique, Economica, 1996 ; Précis des compagnes, La guerre napoléonienne, Editions Historiques Teissèdre, Collection du Bicentenaire de l’épopée impériale, 1999.

Bruno COLSON, Camon ou l’exégète de Napoléon, préface à la réédition de La guerre napoléonienne., Les systèmes d’opérations, Economica, Bibliothèque stratégique, 1996.

 

   Le général français Hubert CAMON est avec Jean COLIN, l’un des deux auteurs de stratégie militaire les plus importants de la période de l’immédiat avant Première Guerre Mondiale. Avec La guerre napoléonienne, les systèmes d’opérations et La guerre napoléonienne, précis des campagnes en deux tomes (1925) il rivalise avec les auteurs allemands et se livre à une critique de CLAUSEWITZ. Il fait partie du renouveau de la pensée stratégique française d’après 1905.

Polytechnicien, sortit dans l’artillerie, capitaine en 1884, il passe par l’École de guerre, devient chef d’escadron en 1898, puis enseigne l’art militaire à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie à partir de décembre 1890. Nommé lieutenant-colonel, il dirige l’Ecole d’artillerie du 10e corps en 1905. Devenu colonel !1909) puis général de brigade (1913), il prend le commandement de l’artillerie du 14e corps. Pendant la Première Guerre mondiale, il prend le commandement de la surveillance de la fabrication des matériels et projectiles de l’artillerie lourde. Admis au cadre de réserve en février 1917, il poursuit ses réflexions stratégiques.

Ses premiers écrits concernent la technique de la téléphonie militaire et l’organisation du commandement (Nouveaux appareils de téléphonie militaire, Revue d’artillerie, 1885 ; Le commandement et ses auxiliaires, 1893) édités chez Berger-Levrault, habitué des éditions d’études militaires.

A partir de 1890, il livre ses premières pages sur la guerre napoléonienne et la bataille. Féru comme beaucoup des études évolutionnistes (plus ou moins bien comprises), il remarque que les principales entrées en campagne de NAPOLÉON reproduisent un même schéma. Faisant la même remarques sur ses principales batailles, il tente de connaitre les méthodes, les systèmes qui avaient assuré ses victoires, à la lumière par exemple des 32 volumes de la Correspondance de NAPOLÉON. Il étudie de près tous les ordres de mission et estime y trouver d’autres enseignements que ceux qu’avaient dégagé CLAUSEWITZ. Comme l’Empereur n’a jamais fait un exposé complet de ses systèmes de batailles (beaucoup d’ordres étant oraux), il entreprend des recherches d’autres sources, notamment chez ses généraux et maréchaux, dont beaucoup ont publié leurs mémoires. Hubert CAMON constate alors que NAPOLÉON n’avait que deux système de manoeuvre et deux système correspondants de bataille qu’il modifie souvent. Comparant ces plans à des systèmes abstraits, il recherche dans quelle mesure et comment ils en différaient.

Avant de mettre au point les analyses de campagne par lesquelles il y était arrivé, il fait publier une petite brochure en 1899, La bataille napoléonienne. Les écrivains militaires de l’époque la reçoivent sans indulgence. Ils critiquent la comparaison avec des organismes vivants qui, par accident, ne se développent pas toujours normalement. Lorsqu’il est nommé en décembre 1900 professeur au cours d’art militaire à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie, il reprend les études de ces batailles. Inlassablement, il peaufine ses analyses et approfondi non seulement l’étude des stratégies de NAPOLÉON, dont il possède plus d’informations que CLAUSEWITZ en fin de compte, insiste pour qu’on lise CLAUSEWITZ sérieusement sans en faire un stratégiste uniquement napoléonien, l’attaque lorsque tout le monde se focalise un peu trop sur lui, le défend lorsqu’on le délaisse un peu trop : tout CLAUSEWITZ pourrait-on dire, mais rien que CLAUSEWITZ. Il poursuit ensuite sur sa lancée après la Première Guerre mondiale, décortiquant ce que l’état-major allemand a compris et appliqué (incomplètement) du célèbre stratégiste et met en relief des erreurs du commandement de l’ennemi alors vaincu. Pour revenir en fin de carrière encore sur la stratégie napoléonienne.

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Hubert CAMON, La guerre napoléonienne, Les sytème d’opérations, Théorie et technique, Economica, 1996 ; Précis des compagnes, La guerre napoléonienne, Editions Historiques Teissèdre, Collection du Bicentenaire de l’épopée impériale, 1999.

Bruno COLSON, Camon ou l’exégète de Napoléon, préface à la réédition de La guerre napoléonienne., Les systèmes d’opérations, Economica, Bibliothèque stratégique, 1996.

 

Russie politics JO: Les purges du CIO contre la Russie Sans même plus recourir au prétexte du dopage, le CIO a décapité le sport russe en enlevant 111 noms de la liste-le CIO est vendu aux américains dont tous les sportifs sont dopés et souvent drogués-et varia du 25/1/2018

 

 

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medias-presse.info
[Nouvel article] Ignace – Gardiens de prison et détenus radicalisés – Ignace a publié : » » Nouvel article sur medias-presse.info Ignace – Gardiens de prison et détenus radicalisés par Ignace Ignace – Gardiens de prison et détenus radicalisés Ignace | janvier 25,
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LE CONFLIT :: Stress post-traumatique et stress lié à la guerre.

:

    De tout temps, le soldat est soumis à fortes pressions psychologiques sur les champs de bataille et même lors des casernements. Qu’il soit appelé ou engagé, le soldat vit la guerre et en subit les dommages physiques et psychologiques les plus divers. Sans doute parce que les dommages psychiques sont bien moins visibles que les blessures et mutilations et aussi parce que la morale militaire assimile vite la lâcheté aux symptômes constatés, ils n’ont fait l’objet d’études systématiques que depuis peu.

 

Les troubles comportementaux de guerre…

C’est dans les sociétés « pacifiques » que l’on peut rencontrer ce stress dans la vie civile et sans doute est-il encore plus important que dans la guerre elle-même, bien plus que dans des sociétés à propension belliqueuse. On ne risque peut-être pas grand chose en estimant que dans la plupart des cas dans le passé, hormis ceux des officiers estimés, leur existence a souvent été niée.

Ce stress post-traumatique a été également constaté lors de graves accidents sur les survivants, que ce soit sur mer, sur terre ou dans l’air, et c’est lors des catastrophes aériennes, en ce qui concerne les civils, que l’on a pris très tôt conscience de l’existence de tels stress.  Qu’ils soient civils ou militaires, les personnes confrontées un jour ou l’autre à un événement traumatique qui met en question leur perception du monde ou même d’elles-mêmes, présentent des comportements physiologiques comme psychologiques qui persistent longtemps.

On constate, dans le civil comme dans les armées, une très grande variabilité dans les atteintes psychiques. Au Canada, on estime que jusqu’à 10% des vétérans ayant été affectés dans une zone de guerre, y compris des membres des forces de maintien de la paix de l’ONU, seront atteints d’une affection chronique appelée état de stress post-traumatique (ESPT), alors que d’autres n’éprouveront que certains des symptômes associés à ce trouble.

Cet état de stress post-traumatique, celui subi par le soldat, fait partie d’un ensemble de troubles comportementaux de guerre, troubles psychiques et relationnels, parfois associés à des troubles psychomoteurs, connu depuis l’Antiquité. Rappelons que les troubles les plus fréquents constatés, par ordre de gravité, sont :

– insomnie ;

– cauchemars ;

– paranoïa ;

– culpabilité ;

– hallucinations ;

– dissociations de la personnalité ;

– comportements suicidaires : alcoolisme, consommation de drogues…

Tous ces symptômes sont renforcés par une impossibilité, au retour dans la famille ou la vie civile, de dire ou partager la violence qui a été donnée, vécue et ressentie, ce qui peut conduire à une désociabilisation. L’ancien soldat se plaçant par exemple souvent dans une situation d’incompris qui renforce sa vie solitaire ou avec d’autres soldats. Comme ceci est favorisée souvent par l’attitude globale de la société qui ne veut pas ou qui ne veut plus entendre parler de la guerre, ou d’une guerre précise. De plus, de nombreux soldats sont en outre tenus à un devoir de réserve ou ont dû promettre de ne pas révéler ce qu’ils ont fait ou vu, éventuellement contre leur gré et sous la menace. L’institution militaire, non seulement ne prend pas en charge souvent cet état psychique, mais renforce le secret autour.

Dès la Première Guerre Mondiale, la psychiatrie militaire a identifié divers syndromes, plus ou moins bien compris dits « Shell-Shock », « Battle Fatigue » et « Battle Stress ». De nombreux soldats étaient accusés d’être des simulateurs, et beaucoup ont été fusillés ou enfermés pour désertion pour cette raison.

 

Les troubles de stress post-traumatique….

C’est bien avant les Guerres du Golfe que sont intervenues, sous l’influence notamment des mouvements pacifistes et féministes et d’une partie du mouvement des anciens combattants dans les années 1980, de très nombreuses études autour de ce qu’on a appelé l’état de stress post-traumatique (ESPT). L’état d’épuisement physique et moral constaté sur place au combat ou à l’exposition d’armes chimiques ou encore de munitions toxiques, voire à une alimentation avariée, se prolonge dans le temps en un ensemble de  troubles de comportements.

Historiquement, même si l’appellation n’est pas encore fixée, les premières études remontent à la fin du XIXe siècle, avec par exemple les approches du neurologue allemand Hermann OPPENHEIM (1889), qui utilise le terme de « névrose traumatique » pour décrire la symptomatologie présentée par des accidentés de la construction du chemin de fer.

A strictement parler, le TSPT désigne un type de trouble anxieux qui se manifeste à la suite d’une expérience vécue comme traumatisante, avec une confrontation à des idées de mort. Le trouble de stress post-traumatique est une réaction psychologique consécutive à une situation durant laquelle l’intégrité physique et/ou psychologique du patient et/ou de son entourage a été menacée et/ou effectivement atteinte (notamment accident grave, mort violente, viol, agression, maladie grave, guerre, attentat-. Les capacités d’adaptation du sujet sont débordées. la réaction immédiate à l’événement se traduit par une peur intense, par un sentiment d’impuissance ou par un sentiment d’horreur.

En terme de classification, dans le DSM V, le trouble de stress post-traumatique (TSPT), moins fréquent que la réponse aigüe au stress, est un trouble anxieux. Les symptômes caractéristiques apparaissent après un événement traumatique. Dans ce cas, l’individu souffrant de TSPT évite systématiquement tout événement ou discussions menant à ses émotions. Malgré ces stratégies de défense, l’événement revient sans cesse dans les pensées de l’individu en flashback ou en cauchemar. Les symptômes caractéristiques sont considérés sévères moins de trois mois après l’événement déclencheur et chroniques si persistants au bout de trois moins et plus. Le TSPT est différent de la réaction aigüe au stress. Il peut entrainer une altération clinique dans des domaines importants du fonctionnement physiologique.

 

Des troubles bien difficiles à éradiquer…

Les symptômes persistants peuvent être classés dans trois grandes catégories : l’intrusion, l’évitement et l’hypervigilance. Ceci sans évoquer encore les problèmes connexes : dépression,  usage de l’alcool et des drogues, « dysfonctionnement » dans la vie familiale et dans les relations professionnelles. Diverses thérapeutiques sont proposées, avec plus ou moins d’efficacité, notamment sur le plan alimentaire, sur la gestion du sommeil, avec l’usage ou non d’une pharmacopée, qui n’a que des effets immédiats (au mieux), si l’ensemble de l’entourage et la société globale n’aide pas le patient. On peut penser que le climat « anti-terroriste » entretenu par les médias ne favorise pas son rétablissement.

On peut lire déjà dans le DSM IV, qui distingue l’état de stress post-traumatique de l’état de stress aigu comme d’ailleurs de l’anxiété généralisée :

 » A – Le sujet a été exposé à un événement traumatique dans lequel les deux éléments suivants étaient présents :

– le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un événement ou à des événement durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou de grave blessure ou bien durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée.

– la réaction du sujet à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.

B – L’événement traumatique est constamment revécu (intrusion), de l’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :

– souvenirs répétés ou envahissants de l’événement provoquant une sentiment de détresse et comprenant des images, des pensées ou des perceptions ;

– rêves répétitifs de l’événement provoquant un sentiment de détresse ;

– impression ou agissements soudains « comme si » l’événement traumatique allait se reproduire (incluant le sentiment de revivre l’événement, des illusions, des hallucinations, et des épisodes dissociation (flash-back), y compris ceux qui surviennent au réveil ou au cours d’une intoxication) ;

– sentiments de détresse psychique, lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique en cause ;

– réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect de l’événement traumatique en cause.

C – Evitement persistant des stimulus associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (ne préexistant pas au traumatisme), comme ne témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes :

– efforts pour éviter les pensées, les sentiments ou les conversations associées au traumatisme   ;

– efforts pour éviter les activités, les endroits ou les gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme ;

– incapacité de se rappeler d’un aspect important du traumatisme ;

– réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités ;

– sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres ;

– restriction des affects ;

– sentiement d’avenir « bouché ».

D – Présence de symptômes persistants traduisant une activation neurovégétative (ne préexistant pas au traumatisme) comme en témoigne la présence d’au moins deux des manifestations suivantes :

– difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ;

– irritabilité ou accès de colère ;

– difficultés de concentration ;

– hypervigilance (par rapport à tout ce qui peut rappeler le traumatisme, peur d’avoir peur…) ;

– réaction de sursaut exagérée.

E – La perturbation (symptôme des critères B, C, D) dure plus d’un mois.

F – la perturbation entraine une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. »

Le manuel DSM IV précise aussi, ce qui contribue parfois à des brouillages de diagnostic, mais cela est général pour tout le DSM et cela empire avec les suivants…, de spécifier si cet état est aigu (durée des symptômes de moins de trois mois), chronique (si la durée des symptômes est de trois mois ou plus) ou différé (si le début des symptômes survient au moins six mois après le facteur du stress)…

La littérature est si abondante de nos jours sur ce sujet qu’on peut facilement s’y perdre. La littérature psychiatrique est très abondante, et plus « popularisée » que les réflexions sociologiques ou politiques sur ce stress.

 

Mini DSM IV-TR, Critères diagnostiques, Masson, 2005. Journal international de victimologie (articles en libre accès, revue financée par le conseil de recherches en sciences humaines du Canada, www. jidv.com). Claude BARROIS, Les névroses traumatiques : Le psychothérapeute face aux détresses des chocs psychiques, Dunod, 1998.

PSYCHUS

Academia edu: Holy Bishop Among Holy Kings in the Frescoes of Mălâncrav (II) Uploaded by Dragos Gh. Nastasoiu

 

A Holy Bishop Among Holy Kings in the Frescoes of Mălâncrav (II)
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On the cover:
Optical Distortion
, photo by
OBERT
 D
OISNEAU
 
(1965)
Contents/Sommaire
• Paradigms
Sur la sortie de la Hongrie de la guerre (1944)
3  A. S. Stykaline
The International Environment in 1946–47: Between Peace Negotiations and Balance of Powers
17  Mihai Alexandrescu
Great Power Decision-Making after World War II and the Hungarian Department for Preparing the Peace Regarding the Question of Transylvania
 27  Tamás Lönhárt 
Le statut de la Roumanie dans le cadre de « la Paix » conclue à l’issue de la Seconde Guerre mondiale
51
 
 Marcela Sãlãgean
La Transylvanie sous l’Arbitrage: De Hitler à Staline (1940–1947)
61
 
 Alexandru Ghişa
• Focus
Professor Declan Kiberd 
 73 Ioan-Aurel Pop
Laudatio
76
 
Sanda Berce
Address on the Irish Revival
86
 
Declan Kiberd 
• Transsilvanica
A Holy Bishop among Holy Kings in the Frescoes of Mãlâncrav (II)
 94
Dragoş Gh. Nãstãsoiu
• Profile
Professor Iuliu Moldovan: From Biopolitics to Public Health
 111  Anda-Ioana Curta
T
RANSYLVANIAN
 R 
EVIEW
 
EVUE
 
DE
 T
RANSYLVANIE
OMANIAN
 A 
CADEMY 
Chairman: Academician
Ionel-Valentin Vlad
C
ENTER 
 
FOR 
 T
RANSYLVANIAN
 S
TUDIES
Director: Academician
Ioan-Aurel Pop
Vol. XXVINo. 2Summer 2017
• Tangencies
„Der Kongress geht voran und tanzt“: Der Blick auf den Wiener Kongreß nach zweihundert Jahren – neue Sehweisen (II)
 125  Wolf D. Gruner
• Book Reviews
P
 AUL
 N
IEDERMAIER 
,
Geneza oraşelor medievale  în Transilvania
(reviewed by Robert-Marius Mihalache) 142
I
OAN
-A 
UREL
 P
OP
,
Transilvania, starea noastrã de veghe
(reviewed by Marta Petreu) 145
L
UCIAN
 M
IC
,
 Relaþiile Bisericii Ortodoxe Române  din Banat cu Biserica Ortodoxã Sârbã în a doua jumãtate
 
 a secolului al XIX-lea
(reviewed by Mircea-Gheorghe Abrudan) 146
F
RANCESCO
 G
UIDA 
,
 L’altra metà dell’Europa.  Dalla Grande Guerra ai giorni nostri
(reviewed by Ion Cârja) 150
P
IOTR 
 P
OGORZELSKI
,
 Borş ucrainean
 
(reviewed by Florian Dumitru Soporan) 153
P
IA 
 A 
LIMÃNE
ª
 TIANU
,
 
 Însemnãri din timpul  ocupaþiei germane (1916-1918)
 
(reviewed by Iuliu-Marius Morariu) 157 
• Contributors
 
159
Publication indexed and abstracted in the Thomson Reuters Social Sciences Citation Index
®
 and in Arts & Humanities Citation Index
®
, and included in
EBSCO
’s and
ELSEVIER 
’s products.ISSN 1221-1249
Transylvanian Review
continues the tradition of
Revue de Transylvanie
, founded by Silviu Dragomir, which was published in Cluj and then in Sibiu between 1934 and 1944.
Transylvanian Review
is published quarterly by the
Center for Transylvanian Studies
and the
Romanian Academy 
.
E
DITORIAL
 B
OARD
C
ESARE
 A 
LZATI
, Ph.D.Facoltà di Scienze della Formazione, Istituto di Storia Moderna e Contemporanea, Università Cattolica, Milan, Italy
H
ORST
 F
 ASSEL
, Ph.D.Institut für donauschwäbische Geschichte und Landeskunde, Tübingen, Germany
ONRAD
 G
ÜNDISCH
, Ph.D.Bundesinstitut für Kultur und Geschichte der Deutschen im östlichen Europa, Oldenburg, Germany
H
 ARALD
 H
EPPNER 
, Ph.D.Institut für Geschichte, Graz, Austria
P
 AUL
 E. M
ICHELSON
, Ph.D.Huntington University, Indiana, USA 
 A 
LEXANDRU
 Z
UB
, Ph.D. Academician, honorary director of A. D. Xenopol Institute of History, Iaºi, Romania
E
DITORIAL
 S
TAFF
Ioan-Aurel Pop Virgil LeonMircea-Gh. Abrudan Daniela MârzaIoan Bolovan Robert-M. MihalacheRaveca Divricean Alexandru SimonMaria Ghitta Florian D. Soporan Rudolf Gräf George State
Translated by 
Bogdan Aldea—EnglishLiana Lãpãdatu—French
Desktop Publishing 
Edith FogarasiCosmina VargaCorrespondence, manuscripts and books should be sent to:
Transylvanian Review, Centrul de Studii Transilvane
(Center for Transylvanian Studies) 12–14 Mihail Kogãlniceanu St.,Cluj-Napoca 400084, Romania. All material copyright © 2017 by the Center for Transylvanian Studies and the Romanian Academy. Reproduction or use without written permission is prohibited. cst@academia-cj.rohttp://www.centruldestudiitransilvane.roPrinted in Romania by
 C
OLOR 
 P
RINT
 66, 22 D
ecembrie
1989 S
t.,
 Z
alãu 450031, Romania Tel. (0040)260-660598
 TRANSSILVANICA 
Dragoş Gh. Nãstãsoiu
Ph. D. candidate at the Department of Medieval Studies, Central European University, Budapest.
 A Holy Bishop among Holy Kings in the Frescoes of Mãlâncrav (II)
d
rAGoş
 
G
H
. N
 Ã 
ST
 Ã 
SOIU
St. Adalbert’s Iconography in Medieval Hungary 
 NALYZING
 S
 T
.
 Adalbert’s icono-graphy in medieval Hungary,  T. Wehli noted its scarcity and strong connection with patrons who  were Archbishops of Esztergom; they had seals with the holy bishop’s de-piction or commissioned works of art  with his image.
1
 In these examples,
2
 the patron saint of the Archbishopric of Esztergom is always represented as a holy bishop dressed in liturgical  vestment and invested with episcopal insignia (mitre and crozier). He sel-dom holds a book and has no specific attributes which could ease his identi-fication, except for the rare cases when inscriptions with his name are still pre-served.
3
 St. Adalbert seems beardless in all cases, but considering that his facial features are in fact obscured on the wax seals’ impressions attached to charters, one cannot be absolutely sure that he was always depicted as a beard-less holy bishop.
F
IG
. 1.
 St. Adalbert, Altar of the Dormition of the Virgin, ca. 1490, Spišská Kapitula (photo: Institut für Realienkunde des Mittelalters und der frühen Neuzeit, Krems)

 

 

https://accounts.google.com/o/oauth2/postmessageRelay?parent=https%3A%2F%2Fwww.academia.edu&jsh=m%3B%2F_%2Fscs%2Fapps-static%2F_%2Fjs%2Fk%3Doz.gapi.fr.PmCiOSecBA8.O%2Fm%3D__features__%2Fam%3DAQ%2Frt%3Dj%2Fd%3D1%2Frs%3DAGLTcCNiZ6U7xBCtRzEo2mDA8ZNAtMgdyA#rpctoken=709244604&forcesecure=1https://accounts.google.com/o/oauth2/auth?client_id=331998490334-rsn3chp12mbkiqhl6e7lu2q0mlbu0f1b&scope=openid%20email%20https%3A%2F%2Fwww.googleapis.com%2Fauth%2Fuserinfo.profile%20https%3A%2F%2Fwww.googleapis.com%2Fauth%2Fcontacts.readonly%20https%3A%2F%2Fwww.googleapis.com%2Fauth%2Fplus.me&immediate=true&include_granted_scopes=true&proxy=oauth2relay1025078776&redirect_uri=postmessage&origin=https%3A%2F%2Fwww.academia.edu&response_type=token&gsiwebsdk=1&state=378014749%7C0.579972968&authuser=0&jsh=m%3B%2F_%2Fscs%2Fapps-static%2F_%2Fjs%2Fk%3Doz.gapi.fr.PmCiOSecBA8.O%2Fm%3D__features__%2Fam%3DAQ%2Frt%3Dj%2Fd%3D1%2Frs%3DAGLTcCNiZ6U7xBCtRzEo2mDA8ZNAtMgdyA

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 In these examples,
2
 the patron saint of the Archbishopric of Esztergom is always represented as a holy bishop dressed in liturgical  vestment and invested with episcopal insignia (mitre and crozier). He sel-dom holds a book and has no specific attributes which could ease his identi-fication, except for the rare cases when inscriptions with his name are still pre-served.
3
 St. Adalbert seems beardless in all cases, but considering that his facial features are in fact obscured on the wax seals’ impressions attached to charters, one cannot be absolutely sure that he was always depicted as a beard-less holy bishop.
F
IG
. 1.
 St. Adalbert, Altar of the Dormition of the Virgin, ca. 1490, Spišská Kapitula (photo: Institut für Realienkunde des Mittelalters und der frühen Neuzeit, Krems)

 

 

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Academia edu:The Tiburtine Sibyl, the Last Emperor, and the Early Byzantine Apocalyptic Tradition (uncorrected proofs) Uploaded by Stephen Shoemaker

The Tiburtine Sibyl, the Last Emperor, and the Early Byzantine Apocalyptic Tradition (uncorrected proofs)
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󰀲󰀱󰀸
󰀱󰀳
The
Tiburtine Sibyl 
, the Last Emperor, and the Early Byzantine Apocalyptic Tradition
Stephen J. Shoemaker
A􀁬󰁴󰁨󰁯󰁵󰁧󰁨 􀁩󰁴 󰁮󰁯󰁷 󰁳󰁴󰁡󰁮󰁤󰁳 largely forgotten, the
Tiburtine Sibyl 
 (
Tib. Sib.
) was once one of the most influential and widely read texts in Western Christendom. Ranking high on any list of medieval best sellers, this oracle survives in over 󰀱󰀳󰀰 known Latin manuscripts, as well as in a Greek version and in an as-yet-unknown number of Arabic, Ethiopic, and Slavonic manu-scripts.
1
 And while this Sibylline apocalypse is fairly obscure today—even among scholars of late antiquity and Christian apocrypha—for much of the Middle Ages its influence on Christian eschatology easily surpassed that of the canonical Apocalypse, and its broader impact on medieval Christianity was seemingly exceeded only by the Bible and the writings of the church fathers.
2
 But now, most scholars of Christian apocrypha have scarcely even
󰀱. Concerning the Latin manuscripts, see Verhelst, “La préhistoire des concep-tions d’Adson,” 󰀹󰀹, and now Holdenried,
Sibyl and her Scribes
, 󰀱󰀷󰀳–󰀲󰀲󰀱, which in-cludes an inventory of the known manuscripts. 󰀀e Greek version has been edited in Alexander,
Oracle of Baalbek
. Regarding the other traditions, see Basset,
La sagesse de Sibylle
; Schleifer,
Erzählung der Sibylle
; Ebied and Young, “Newly Discovered Version”; Ebied and Young, “Unrecorded Arabic Version”; and Gaster, “Sibyl and the Dream.” Concerning possible evidence of an Armenian tradition, see Basset,
La sagesse de Sib- ylle
, 󰀸; and Schleifer,
Erzählung der Sibylle
, 󰀷󰀵.󰀲. Cohn,
Pursuit of the Millennium
, 󰀳󰀲–󰀳󰀳. See also McGinn, “
Teste David cum
Shoemaker
—󰀀e
Tiburtine Sibyl 
, the Last Emperor󰀲󰀱󰀹
heard of the text. Such dramatic reversals of fortune are of course not uncom-mon in the history of apocryphal literature, particularly inasmuch as medi-eval readers valued these extrabiblical traditions for very different reasons than modern scholars. Like
Tib. Sib.
, other such wildly popular apocrypha as the
 Apocalypse of the Virgin
 and the
Letter from Heaven
 spoke powerfully and directly to the hopes and expectations of a medieval audience in a way that oen does not translate well for more recent readers.
3
 Modern schol-ars, by contrast, tend to favor apocryphal traditions that are both early and express pronounced dissonances—rather than harmony—with the received tradition. Accordingly, like so many other apocrypha whose fame has now faded,
Tib. Sib.
 remains banished from the modern canons of apocryphal writings, not even meriting so much as a marginal reference in the major compendia, except only for its appearance as an appendix in the admirably inclusive compilation by Mario Erbetta.
4
 To be sure, Western medievalists have paid this text considerable attention, inasmuch as it deeply influenced medieval religious culture, but in the study of Christian late antiquity and apocryphal literature, it remains largely unknown and unexplored. Yet, for scholars of apocrypha, surely a text that was once as widely influential as this late ancient Sibylline oracle merits far more attention than it has thus far received. Insofar as the study of Christian apocrypha professes to be concerned with the broader phenomenon of apocryphicity, and not just Christian origins, texts such as
Tib. Sib.
 and others sharing a similar fate would seem to merit broader inclusion in collections and discussions of Christian apocryphal literature.Moreover, it is certainly not without note that there was a revival of interest in
Tib. Sib.
 and other related texts as recently as the later nineteenth century, in conjunction with the emergence of the Prussian Empire, which some then saw as a successor to the Holy Roman Empire. As Paul Alexander
Sibylla
,” 󰀲󰀴, 󰀲󰀸–󰀲󰀹; McGinn, “Oracular Transformations,” 󰀶󰀰󰀳–󰀶󰀰󰀵; Olster, “Byzantine Apocalypses,” 󰀵󰀱–󰀵󰀲; Magdalino, “History of the Future,” 󰀲󰀰. Holdenried,
Sibyl and her Scribes
 is especially invaluable for its demonstration of
Tib. Sib.
’s influence and popular-ity in the Middle Ages, particularly for the attention it draws to the importance of tradi-tions beyond just the figure of the Last Emperor. Nevertheless, in making this much needed argument, Holdenried goes a bit too far in seeking to diminish the importance of the Sibyl’s eschatological traditions. While its traditions concerning the life of Christ were certainly more important to medieval Christians than some scholars have rec-ognized, the Sibyl’s prophecies concerning the end times and the Last Emperor were indeed paramount in their influence on medieval eschatology.󰀳. Concerning the popularity of these two frequently-overlooked traditions, see Bauckham, “Virgin”; Bauckham󰀰, “Four Apocalypses,” 󰀳󰀳󰀲–󰀳󰀸; Mimouni, “Apocalypses de la Vierge”; and van Esbroeck, “La lettre sur dimache.”󰀴. Erbetta,
Gli Apocrifi del Nuovo Testamento
, 󰀳:󰀵󰀲󰀷–󰀳󰀵.
Forbidden Texts on the Western Frontier󰀲󰀲󰀰
notes, there was in this context renewed interest especially in the figure of the apocalyptic Last Emperor, who features prominently in
Tib. Sib.
’s escha-tological conclusion.
5
 In what was to become a centerpiece of medieval Christian eschatology (both East and West), the Last Emperor was imag-ined as a ruler who would appear in the end times to restore the Christian Empire’s greatness just prior to the second coming of Christ. 󰀀is future emperor, it was believed, will subdue or convert all of the Christian faith’s enemies and opponents and establish righteousness on the earth. 󰀀en he will travel to Jerusalem, where he will lay down his crown and imperial gar-ments, yielding sovereignty to God, and thus bringing an end to the Chris-tian Roman Empire and setting in motion the events of the
eschaton
. 󰀀e conclusion of
Tib. Sib.
 preserves the earliest known version of this apoca-lyptic legend, dating most likely to the later fourth century. Obviously then, this apocryphon is of the utmost importance for understanding the early development of this cornerstone of medieval Christian apocalypticism, and it is largely in this context that
Tib. Sib.
 has been studied. Neverthe-less, it has yet to be fully appreciated how much this particular text and the broader tradition of early Byzantine imperial eschatology (of which
Tib. Sib.
 is a foundational document), have to offer for understanding the origins of Islam. Indeed, the fusion of imperial ambition and eschatological urgency that seem to have defined earliest Islam come into much clearer perspective when understood in light of the apocalyptic fervor that had taken hold of the Byzantine world in the sixth and seventh centuries, all the more so in light of the Byzantine expectation that the
eschaton
 would be inaugurated through the military triumph of their divinely-favored empire.
THE
TIBURTINE SIBYL
: A LATE ANCIENT APOCRYPHAL APOCALYPSE
Of course, before proceeding any further, one might wish to raise the ques-tion of whether or not
Tib. Sib.
 should rightly be considered as a Christian apocryphon, particularly in light of its overtly “pagan” framework. Certainly if one adheres to the older definition of Christian apocrypha advanced by the Hennecke-Schneemelcher collection of “New Testament Apocrypha,” it is not entirely clear that this text would qualify as an apocryphon. In ad-dition to the differences in literary style and the problem of its late fourth-century date, it is rather difficult to envision
Tib. Sib.
, as Schneemelcher’s definition requires, as a text “which by title and other statements lay claim
󰀵. Alexander, “Byzantium,esp. 󰀴󰀸–󰀵󰀳.

 

 

 

 

 

 

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  • 6.01 | Ohio State University, Faculty Member
    April 20, 2016

 


 

 

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      August 1, 2016

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Academia edu.:Augustine’s Trinitarian Cosmos for Dionysius 35 (2017) Uploaded by Wayne J Hankey

 

 

Augustine’s Trinitarian Cosmos for Dionysius 35 (2017)
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 A
UGUSTINE
S
T
RINITARIAN
C
OSMOS
 
Wayne J. Hankey
E
MERITUS
P
ROFESSOR OF
C
LASSICS
,
 
D
ALHOUSIE
U
NIVERSITY
 P
REFACE
 
This paper was presented to the “God Everyday and Everywhere” Conference the day after I delivered “The Conversion of God in Aquinas’
Summa theologiae 
: Being’s Trinitarian and Incarnational Self Disclosure” to the “Wisdom Belongs to God” Colloquium. Both papers concern the Divine Trinitarian
life, in itself and as the reality of everything else and, therefore, bridge the Conference and the Colloquium. If Being is Trinitarian and Incarnational for Aquinas, then, for him, as much as for Augustine, God is everyday and everywhere. As well as having this characteristic of metaphysical theology in common,
Augustine’s
Confessions 
 
and Aquinas’
Summa
share structural forms. Both move to God as Trinity from incomplete manifestations of the fundamental Trinitarian configuration of reality. For them both, the totality of the self-differentiation in the divine self-conversion must be revealed step by step. That self-othering, and the co-relative gathering-return back into the originating self, are not seen immediately. The
disclosure of real opposition in God, constructing three infinite divine subsistences, “persons”, requires the
Christian revelation. Nonetheless, because both are Aristotelian in their doctrine of God as self-thinking, they share a philosophical trinitarianism which is common to pagans, Jews, and Muslims, which Dr
Diamond’s paper at the Conference explicated.
2
 When writing the two papers, I saw that they are related as the Way Up and the Way Down, more or less in the manner Aquinas understood the ancient law. Heraclitus had declared:
ς
 

 
 

 
 

 

 
(Diels, B60), “The way up and the way down are the same”. Without citing its source, Aquinas
quotes the formula with approval at the beginning of the last Part of his
Summa contra Gentiles 
: “eadem est via qua descenditur et ascenditur.”
 Confronting the in
adequacy of the human intellect for “seeing the divine substance in itself,”
3
 St
Thomas tells us we can get to the knowledge we need and desire starting from creatures, from “the things themselves”, because the way up and the way down are the same. There i
s a common structure at work whether the mind moves from God or from creatures. The starting and ending points differ, but, because of the universal return to source, they too are the same ultimately. The same fundamental figure is discernable and at work in the beginning, the mediation, and the conclusion.
Aquinas finds “the most perfect unity, in God, the highest summit of things”, from this emerges a greater and greater “diversity and variation in things.” So, “the process of emanation from God must be
u
nified in the principle itself, but multiplied in the lower things which are its terms.”
4
 The emanation, or going out, is seen in God in a simple form, the one proper to its nature as cause. The same structure must be visible, opened up and multiplied, in the various creatures which are the end terms of the divine creative activity. This inclusive opening and multiplication is the mediating process. I aim to exhibit this common
structure in its downward emanation in “The Conversion of God in Aquinas’
Summa theologiae 
” and in
its upward movement towards an ever clearer revelation of its fundamental constitution in what follows on
1
 This paper was presented on June 22
nd
 
2017 to “God Everyday and Everywhere,” the 37
th
 Annual Atlantic Theological
Conference, held at the University of King’s College, Halifax.
 
2
 
Eli Diamond, “The trinitarian structure of Aristotle’s living God and its mortal imitations” delivered to “God Everyday and Everywhere” on June 21
st
.
3
 Aquinas,
Summa contra Gentiles 
, Textum Leoninum emendatum ex plagulis de prelo Taurini 1961. Busa, online
Corpus Thomisticum 
,
, lib. 4 cap. 1: “ad intuendam divinam substantiam in seipsa”; “ex ipsis rebus”.
 
4
 Aquinas,
Summa contra Gentiles 
, lib. 4 cap. 1: “ Et quia in summo rerum vertice Deo perfectissima unitas invenitur; … ut
quantum a primo principio receditur, tanto maior diversitas et variatio inveniatur in rebus. Oportet igitur processum emanationis
a Deo uniri quidem in ipso principio, multiplicari autem secundum res infimas, ad quas terminatur.”
 
 2
“Augustine’s Trinitarian Cosmos”. In consequence, I hope that they will illumine each other and make
reading both useful.
“Augustine’s Trinitarian Cosmos” is largely devoted to bringing out how, in the
Confessions 
,
 
God’s Trinitarian life is both his own being and that of everything else in the cosmos. Augustine’s
Trinitarian God is everyday and everywhere. By way of conclusion, I dr
aw Augustine’s Trinitarian
understanding of reality into current discussions through the radical and deeply serious criticism of it by a few great French philosophical theologians of the 20
th
-century. By this means I point to what most importantly differentiates Augustine and Aquinas, Proclean Neoplatonism as continued by Dionysius and Eriugena. Thereby. I raise the question of its necessity, as well as its presence, as a corrective and counterbalance to Augustine in constructing Latin Western philosophical theology and in moving us beyond that. I.
 
A
UGUSTINE
S
T
RINITARIAN
C
OSMOS IN THE
ONFESSIONS 
 A.
 
A
N ITINERARIUM
AB EXTERIORIBUS AD INTERIORA
,
 AB INFERIORIBUS AD SUPERIORA
 
5
 
In Augustine’s
Confessions 
, contemplation of the forms of God’s Trinitarian life both in Himself and in his creatures, does not begin with God. God’s life is the defining form, moving and explaining all the rest,
but God himself is the summit of our knowledge for which our vision m
ust be made apt. The Bishop’s theological method is like Aristotle’s, as explicated by Dr Diamond in
Mortal Imitations of Divine Life.
6
 
God as self-
thinking activity moves life and being in Aristotle’s
De Anima
and
Metaphysics 
, of which
Augustine’s God is
an heir.
 7
 Augustine follows Aristotle in not beginning with the pinnacle through which all the others are defined and located. As with the
De Anima 
 
and Aristotle’s theology, the substantial divine
 activity does not appear until the end of the
Confessions 
.
Augustine does not use the word “Trinitas” until
Libri XII and XIII, the final Books,
8
 although there are many Trinities earlier in the
Confessions 
. A like reserve is maintained by the greatest of the high medieval Augustinians, Bonaventure, who unites the Bishop of Hippo with the Stagirite and the Areopagite. His
The Mind’s Journey
into God 
 is the best detailed step-by-
step description of Augustine’s Trinitarian forms and explains the nature and reasons
for the steps. It needs Aristotle to explain human knowing through sense, the place of departure for the journey to God. After Augustine enters to show us our interior life, Dionysius, and, with him, unknown to the Franciscan Minister General, Proclus, are brought in to lift us to the conclusion,
superiora 
. We arrive at
the mystical darkness through the negations of Plato’s
Parmenides 
 as explicated by his divine successor at
5
 Augustine,
Ennarrationes in Psalmos 
,
 
CXLV,5:
“From exterior things to interior ones, from inferior things to superior ones”
as qu
oted Robert D. Crouse, “
Recurrens in te unum 
: The Pattern of St. Augustine’s Confessions,”
Studia Patristica 
 XIV, ed. E.A. Livingstone (Berlin: Akademie-Verlag, 1976), 389
 – 
392 at 390.
6
 Eli Diamond,
Mortal Imitations of Divine Life: The Nature of the Sou 
l in Aristotle’s
De Anima (Evanston: Northwestern University Press, 2015).
7
 See Edward Booth,
Saint Augustine and the Western Tradition of Self-Knowing
(Villanova: Villanova Augustinian Institute,
1989); idem, “St. Augustine’s
notitia sui 
 related to Aristotle and the early neo-
Platonists,”
Augustiniana
27 (1977): 70
 – 
32 & 364
 – 
401;
Augustiniana 
 28 (1978): 183
 – 
221;
Augustiniana 
 29 (1979): 97
 – 
124.
8
 See Augustine,
Confessiones
12.7.7: “Deus est una Trinitas et trina Unitas”; 12.9.9: “tibi Triniate aeterna”; 13.5.6: “in aenigmate Trinitas”, “Trinitatem credens Deum”, “Ecce Trinitas Deus meus”; 13.11 12: shown in the mind “Trinitatem omnipotentem”, “illa Trinitas”, “ibi Trinitas”; 13.22.32: “Trinitatem unitatis et unitatem Trinitatis”. Generally, my English
 text is from Saint Augustine,
Confessions 
, translated with an Introduction and Notes by Henry Chadwick (Oxford: Oxford
University Press, 1991) silently modified and I give the Latin from J.J. O’Donnell at
 3 the head of the Academy.
 9
 Proclus, mediated through Dionysius
On the Divine Names,
is,
correspondingly, where Aquinas, Bonaventure’s exact contemporary, begins.
The human mind moves from more obscure to more luminous mirrorings by three major steps.
10
 1.
 
Vestiges or traces, there the Trinity begins to be mirrored as the number, measure, and weight of physical things. The first is reflection of God. God is discerned sensually, in what is exterior to and below the mind.
11
 2.
 
Image, which shines when mind turns
inward and looks at itself: “Enter then into yourself, and
see, that your mind loves itself most fervently; nor could it love itself unless it knew itself; nor
would it know itself unless it summoned itself to conscious memory.”
12
 3.
 
The Trinity is “written”
when mind is reformed by grace from above it to look beyond itself, and
participate in the vision of the Cherubim. The spiritual creation is Augustine’s starting point in
explicating Genesis. For Bonaventure, through this elevation, humans rise from image to likeness of the Trinity.
 13
 The similarities are not accidental. Bonaventure was devotedly following Augustine; conversely, Robert Crouse (1930-2011) judged that the
Confessions 
 
“is intended as an
itinerarium mentis in Deum.
14
 In it, the Trinity of God himself, through which all the others exist, are understood, and have
power, comes last and is juxtaposed to the human mental Trinity of being, knowing, loving (“esse, nosse, velle”).
 15
 My aim in looking at the lower as well as the higher forms is ontological, or theo-onto-logical. That is, I want to show how God the Trinity is actually constitutive of the being, power, and life of everything and how this constitution happens in the
Confessions 
 step by step from the bottom up. In these steps, from physical creatures to God by way of the human, the Trinitarian self-relation gets gradually wider. The self-othering enters more and more into self-consciousness both as problem and solution. Step by step, the Trinity becomes more and more self-consciously other directed and inclusive until the rational being comes to know and love the transcendent God in knowing and loving itself. Further, because the God of the Book of Genesis is the Beginning from which and in which all nature comes and is, the human
9
 The harmony of Dionysius and Proclus beyond both three and one is attested by Nicholas of Cusa in his
De Li Non Aliud 
. See Nicholas of Cusa,
De Li Non Aliud
in
On God as Not-Other,
 Translated by Jasper Hopkins, 2nd. ed. (Minneapolis: Authur J. Banning Press, 1983), chapters, 4, 21, 22 & 23.
10
 Bonaventure,
Itinerarium mentis in Deum 
, Latin Text and English (St Bonaventure, New York: Franciscan Institute, 2002),
I.2: “
Cum rerum universitas sit scala ad ascendendum in Deum … oportet, nos transire per vestigium, quod est corporale et temporale et extra nos, … ; oportet, nos intrare ad mentem nostram, quae est imago Dei aeviterna, spiritualis et intra nos, … ;
oportet, nos transcendere ad aeternum, spiritualissimum, et supra nos aspiciendo ad primum principium.” Idem,
Breviloquium 
, Opera Omnia V (Quarrachi: Collegium S. Bonaventurae, 1882-
1902), 2.12.1, p. 230: “creatura mundi est quasi quidam li
ber, in quo relucet, repraesentatur et legitur Trinitas fabricatrix secundum triplicem gradum expressionis, scilicet per modum vestigii,
imaginis et similitudinis … .” See Wayne J. Hankey, “
Secundum rei vim vel secundum cognoscentium facultatem 
: Knower and Known in the
Consolation of Philosophy 
 of Boethius and the
Proslogion 
 
of Anselm,”
Medieval Philosophy and the Classical Tradition in Islam, Judaism and Christianity 
, edited by John Inglis (Richmond [England]: Curzon Press, 2002), 126
 – 
150 at 143.
11
 Bonaventure,
Itinerarium 
, I.11: “Primo modo aspectus contemplantis, res in se ipsis considerans, videt in eis pondus, numerum et mensuram.”
 
12
 Bonaventure,
Itinerarium 
, III.1:
 
Intra igitur ad te et vide, quoniam mens tua amat ferventissime semetipsam; nec se posset amare, nisi nosset; nec se nosset, nisi sui meminisset, quia nihil capimus per intelligentiam, quod non sit praesens apud nostram memoriam.
 
13
 Bonaventure,
Itinerarium 
, VII.1:
 
“postquam mens nostra contuita est Deum extra se per vestigia et in vesti
giis, intra se per imaginem et in imagine, supra se per divinae lucis similitudinem super nos relucentem et in ipsa luce, secundum quod possibile
est secundum statum viae et exercitium mentis nostrae.”
 
14
 Crouse,
Recurrens in te unum 
, 389.
15
 
Confessiones 
, 13.11.12.

 

  • 1.6 | University of Oxford, Graduate Student
    January 9, 2018

 


 

 


 

 

  • 6.67 | The New School University, Alumnus
    January 9, 2018
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BnF -Catalogue Général:Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient

Tout

Notice de collectivité

  • Notice
  • Au format public
Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (Beyrouth) forme internationale français
Markaz al-dirāsāẗ wa-al-abḥāt̲ ʿan al-šarq al-awsaṭ al-muʿāṣir forme internationale arabe translit.-ISO
مركزالدراسات والأبحاث عن الشرق الأوسط المعاصر forme internationale arabe
Nation(s) :  France
Type de la collectivité officielle :  établissement public ou organisation publique à caractère non territorial
Langue(s) :  français, arabe
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents :  Auteur
Naissance :  1977
Mort :  2003-01-01
Centre français de recherche en sciences sociales consacré à l’orient arabe (Jordanie, Liban, Palestine, Syrie et Irak) ; le 01-01-2003, fusionne avec l’Institut français d’archéologie du Proche-orient et l’Institut français de Damas pour donner l’Institut français du Proche-Orient
Adresse :  C/o Ambassade de France au Liban, Valise diplomatique, 128 bis rue de l’Université, 75531 Paris 07 SP
Siège : Ancienne Ecole des Lettres, rue de Damas, BP 2691, Beyrouth.
Antenne (depuis 1988) : BP 830413, Zahran 11 183, Amman, Jordanie
Forme(s) rejetée(s) : 
< CERMOC
< France. Direction générale de la coopération internationale et du développement. Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain
Forme(s) associée(s) : 
>> << Après le 1er janvier 2003, voir  :  Institut français du Proche-Orient
Source(s) : 
YIO 2000-2001 . – WL 1997
Identifiant international :  ISNI 0000 0001 2178 9168 , cf. http://isni.org/isni/0000000121789168
Notice n° :  FRBNF11874174
Création :  82/03/24
Mise à jour :  10/11/05