Breizh-info: Grand Nantes, Pays de Retz et Vignoble : qui collabore à l’invasion migratoire ?

AccueilPolitiqueInternationalEconomieSocialSociétéLa Bretagne Orange MécaniqueEnvironnementCultureHistoire et PatrimoineArt de VivreSports

Breizh-info

Grand Nantes, Pays de Retz et Vignoble : qui collabore à l’invasion migratoire ?

07/12/2016 – 06H40 Nantes ( Breizh-info.com) – Dans le Pays de Retz, le lobbying pro-migrants continue via les collectifs pro-migrants de Rouans, Sainte-Pazanne et la Montagne. Cette dernière commune était de sensibilité proche des communistes jusqu’en 2014, du fait de l’héritage historique des arsenaux d’Indret. Celui-ci ancre aussi très à gauche, cette fois au sein du PS, la commune d’Indre de l’autre côté de la Loire. La mairie de Rouans est officiellement sans étiquette.

Le collectif de La Montagne (CARLAM) a distribué des flyers dans le bourg puis a envoyé des lettres aux propriétaires de douze maisons inoccupées sur la commune. Ces lettres n’ont soit reçu aucune réponse – pour une dizaine de maisons – soit ont reçu des réponses de refus, signe d’un manque évident d’enthousiasme des propriétaires pour accueillir des migrants dans leur bien. Ce collectif travaille en lien avec deux associations d’accueil de migrants – notamment en CADA (centres d’accueil de demandeurs d’asile), Coallia et Trajet (Rezé). Il aide aussi les squats de Doulon – maintenant expulsés – et de Chantenay (rue Fontaine des Baronnies) à Nantes.

Ce collectif semble constitué en tout et pour tout, d’après un tableau d’organisation que nous avons consulté, de 26 personnes, sur une population totale de 5988 habitants. Ce collectif, formellement « indépendant » est en fait une « initiative de la mairie (ville solidaire) » selon un compte-rendu de réunion inter-collectifs pro-migrants du 23 juin 2016. Il s’occupe notamment de coordonner les autres et de constituer une base de données documentaire commune, en ce qui concerne notamment les papiers officiels et les démarches à faire auprès des propriétaires.
Des collectifs fantômes

A cette réunion étaient aussi représentés les collectifs de Saint-Philbert de Grandlieu, Corsept, les Sorinières, Château-Thébaud, Maisdon-sur-Sèvre, et le Collectif de Citoyens pour un Accueil Solidaire de Migrants implanté à Vertou. Le compte-rendu de la réunion détaille ainsi l’action et l’origine de chaque collectif.

A Château-Thébaud, celui-ci émane de la paroisse catholique. Il accompagne une famille d’Irakiens chrétiens installée à Vertou. Ceux-ci ont un statut de réfugiés. Le CCAS a « pris en charge loyer, électricité, gaz » et partiellement la cantine. Aux Sorinières, le collectif est aussi une émanation de la paroisse et du CCAS. Il a pris en charge « 5 jeunes hommes irakiens musulmans (sunnites et chiites), passés par l’Allemagne » et « une épouse vient d’arriver dans le cadre du regroupement familial ». Ils ont tous des papiers . Le collectif leur enseigne le français et l’éducation civique.

A Maisdon sur Sèvre, toujours dans le Vignoble, la « municipalité [est] à l’initiative d’un collectif via le CCAS », le logement de l’ancienne cure a été mis à disposition de celui-ci. Le collectif travaille en lien avec l’association Saint-Benoît Labre, qui accueille des populations fragiles ou leur vient en aide (mineurs étrangers isolés, roms, migrants…).

Une famille devait arriver dans le bourg, mais cela a échoué : « annonce par St Benoît Labre (plate-forme de Montreuil) de l’arrivée d’une famille du Bangladesh via le CADA de Cherbourg ; offre déclinée par la famille ». On est encore une fois très loin des chrétiens d’Orient…

A Saint-Philbert de Grand-lieu, il s’agit de l’initiative de 12 à 15 personnes, sans aide formelle de la mairie ou de la paroisse, mais en lien avec la Ligue des droits de l’homme. Ce collectif assure : la « prise en charge partielle de 2 syriens qui sont logés dans un CADA », l’ « hébergement d’une famille de 3 personnes (en procédure actuellement) », mais aussi d’un « congolais mineur non reconnu en tant que tel (donc pas de droit) », c’est à dire qu’il est juridiquement majeur, donc clandestin et dans l’obligation de quitter immédiatement le territoire.

Par ailleurs sont aussi aidés « une famille 2 enfants dont 1 qui a passé son bac », « un jeune de Mayotte en France depuis cinq ans » et à la rue, « 1 camerounais pris en charge par St Benoît Labre, logé en hôtel », et enfin « 1 jeune majeur (Ligue des Droits de l’Homme) livré à lui-même ; scolarisé (par intermittence) ; depuis peu en situation régulière et embauché comme chaudronnier depuis 3 jours ».

Enfin le collectif de citoyens pour l’accueil solidaire de migrants est implanté sur Vertou, mais rayonne sur sept communes. Le compte-rendu remarque que « mairie et CCAS de La Planche [sont] très impliqués ; proposition d’un logement restauré par cette commune et disponible par convention avec St Benoît Labre au 1er juillet 2016, dans le cadre du plan migrant ». C’est l’association qui décidera de l’envoi d’une famille dans ce logement.

A cela s’ajoutent encore les collectifs existants ailleurs dans le département, notamment en presqu’île guérandaise (SRPI) créé en septembre 2015 et à Saint-Nazaire (ICAR-SN), et le réseau Welcome : « 100 familles participantes pour 22 personnes accueillies en Loire-Atlantique », selon le même compte-rendu du 23 juin. Tous participent à ce que des migrants entrent clandestinement sur le territoire et y restent, grâce à la générosité des collectifs et surtout à l’argent du contribuable. Pendant ce temps, le nombre de pauvres dans le département – en situation régulière, ceux-là, et bien souvent originaires de la Loire-Atlantique – ne cesse de croître, dans l’indifférence générale.

Dans l’agglomération de Nantes, plusieurs collectifs existent aussi. Outre celui, précité de Vertou, il y en a un à Saint-Herblain qui prend en charge « 25 migrants au 25/3/2016 », un à Brains, en lien avec l’association d’insertion professionnelle l’Homme Debout, un à Orvault qui accueille une famille au moment du compte-rendu (le 31 mars 2016) et en attend une autre, un aux Sorinières précité, un à la Chapelle-sur-Erdre, un à Couëron qui ne dispose pas de logement, un autre à Carquefou, un dernier à Bouaye en lien avec l’association Trajet (Rezé). La liste cite aussi le centre Saint-Yves de l’association Saint-Benoît Labre à Saint-Sébastien – qui a accueilli 19 erythréens célibataires à la rentrée 2015, et depuis « un couple avec deux enfants », l’association ROMSI d’Indre, et les structures de Nantes (Cimade, Gasprom, Aida..) avec « 100 places de prévues sur Nantes », et certainement toutes occupées.
Irakiens de Préfailles : vers un regroupement familial

Un collectif pro-migrants existe aussi à Préfailles, où il accompagne les trois Irakiens accueillis par la commune. Le collectif de la Montagne rend compte de son activité : lesdits Irakiens ont un compte à la CAF de Pornic et à la Banque postale, « ils sont inscrits au Resto du cœur, ils y vont toutes les semaines. Ils sont inscrits pour des cours de français à Pornic. Deux d’entre eux ont des soins dentaires en cours, un a un suivi cardiologique. » La solidarité des contribuables est largement mise à contribution, et ce n’est pas près de s’arrêter. Le 15 avril 2016, « une référente [de l’association] TRAJET est venue à Préfailles pour informer [les Irakiens] du déroulé des démarches. Elle contacte l’OFII pour accélérer la demande de permis de séjour et voir comment le plus âgé peut faire venir sa famille. Il souhaiterait rester à Préfailles, les 2 autres devront alors changer de résidence ». Cet Irakien âgé de plus de 25 ans « va bénéficier du RSA, avec normalement un rappel puisque allocataire à Paris », les deux autres, plus jeunes, « devraient bénéficier d’une aide » financière.

Louis Moulin

Photo : Syrian Refugees, by FreedomHouse/Flickr (cc)

5 Choses que votre banquier ne veut pas que vous sachieziforex.fr

Copyright Breizh-info.com © 2014. Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine. Breizh Information – BP 201 – 29834 Carhaix-Plouguer PDC1 SIREN : 794462200

Laisser un commentaire